Petit zoom sur une question que vous vous posez peut-être !
J’ai eu l’idée dernièrement de vous montrer le travail mis en œuvre pour réaliser une sacoche de cadre sur mesure. Le but n’est pas de booster les ventes mais simplement que vous puissiez mieux comprendre leur prix, et donc les heures de travail nécessaires pour en réaliser une. Le travail est assez intense et j’ai l’habitude de l’étaler sur plusieurs demi-journées pour pouvoir rester concentrer. Au total j’utilise 4 machines à coudre différentes pour réaliser une sacoche de ce format.
J’ai eu l’idée dernièrement de vous montrer le travail mis en œuvre pour réaliser une sacoche de cadre sur mesure. Le but n’est pas de booster les ventes mais simplement que vous puissiez mieux comprendre leur prix, et donc les heures de travail nécessaires pour en réaliser une. Le travail est assez intense et j’ai l’habitude de l’étaler sur plusieurs demi-journées pour pouvoir rester concentrer. Au total j’utilise 4 machines à coudre différentes pour réaliser une sacoche de ce format.
Chaque commande commence par des échanges de mails et éventuellement l’envoi d’échantillons pour valider les choix de couleur. Ceci constitue une partie « indirecte » du travail assez chronophage : tous les échanges nécessaires au préalable. Cette phase de communication peut s’étaler sur plusieurs semaines. Puis une fois le cahier de charges établi et validé, je commence à réaliser le patron et à penser la réalisation des détails techniques.
C’est là où la couture commence. Ça démarre avec un gros travail de sous assemblage des côtés. Je monte les fermetures éclairs, je coupe la doublure et la sacoche commence grossièrement à prendre forme. Par la suite je passe à une étape plus minutieuse. Je réalise les poches internes dans la doublure et j’ajoute des caches fermetures éclairs.
Une fois les côtés assemblés, je dois les vérifier pour obtenir une symétrie parfaite, sinon la sacoche risque d’être vrillé. Je vérifie une, deux, trois fois chaque côté en coupant des petites bandes d’excès à chaque fois. Ensuite je passe à l’assemblage de la bande du milieu qui s’avère souvent très lonnngggggggggg… Les sangles sont fixées et renforcées en prévoyant le passage nécessaire des scratchs velcro.
Puis je passe à l’assemblage des côtés avec cette bande du milieu sur la machine à coudre « piqueuse plate ». Une fois cousue je peaufine la finition avec le biais dit « grosgrain » sur la machine à canon.
Après c’est le retour, l’inspection, la chasse aux fils à brûler, le nettoyage de marques de coupe à la craie… et enfin la sieste !